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Stress et Burnout

Les Suisses sont stressés. Du moins si l’on en croit l’indice de stress au travail. Celui-ci montre que le nombre de Suisses qui ne sont plus en mesure de faire face à leurs charges avec leurs propres ressources est en augmentation.

Dans la phase initiale, nombre de personnes concernées sont encore très engagées dans leur emploi. Dans la phase suivante, elles deviennent de plus en plus épuisées, irritables et agitées. Une fatigue chronique peut aussi se développer. Dans la phase finale, les personnes concernées sont de plus en plus résignées, ont du mal à se concentrer et ressentent un manque d’entrain. Un grand nombre d’entre elles se sentent aussi très déprimées.

Voyons cela de plus près. Parlons tout d’abord des facteurs internes et externes qui sont la base du stress et, en finalité, d’un burnout.

L’analyse qui va suivre est totalement basée sur une expérience personnelle et sur des cas rencontrés lors des 6 dernières années. Ce n’est en rien une prise de position médicale.

Facteurs internes principaux (liste non-exhaustive)

  • Engagement excessif

  • Exigences élevées envers soi-même

  • Idéalisme élevé

  • Perfectionnisme

  • Attentes excessives

  • Doutes quant au sens de ses propres actions

  • Difficulté à dire non

Quels sont maintenant les racines de ces facteurs ?

  • Mauvaise organisation et gestion des tâches

  • Mise en place d’un discours intérieur erroné

  • Mauvaise gestion de l’accomplissement personnel

  • Recherche de performance ultime

  • Syndrome de Peter (un employé ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu'il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs)

  • Communication

  • Respect de soi

Comme on peut le constater toutes ces racines peuvent être (et doivent être dans l’idéal) prises en considération par l’employeur certes, mais principalement par le collaborateur.

Un accompagnement axé sur ces racines permet de rapidement en diminuer l’impact négatif. C’est exactement le contenu du process VIP12, utilisé au sein de l’ISHP. Nous travaillons les thématiques et aspects de la productivité et la priorisation (session #5), l’impact (session #6), l’état d’esprit (session #7), la communication et l’influence positive (session #10).

Passons maintenant aux facteurs externes principaux (liste non exhaustive)

  • Surcharge de travail

  • Manque de reconnaissance

  • Mobbing

  • Injustice

  • Manque de contrôle de ses propres tâches

Regardons à présent les racines de ces facteurs

  • Mauvaise gestion des activités et des tâches (encore une fois)

  • Le cadre de référence personnel

  • L’interprétation des situations

  • Notre chimie neuronale

Voilà qui est fort intéressant…

Passons sur la gestion des tâches dont nous avons déjà parlé précédemment.

Parlons du cadre de référence.

Notre cadre de référence, c’est la fenêtre par laquelle nous regardons le monde, notre monde. Ce cadre de référence a été créé par nos croyances, nos expériences, notre éducation, la société dans laquelle nous vivons.

De plus, cette fenêtre nous montre « ce que nous voulons voir » en relation avec notre système réticulé-activateur (dont nous parlerons dans un autre article).

Le cadre de référence nous montre les situations et nous allons y réagir, au niveau de nos émotions et de nos sentiments. Ce qui s’appelle également notre chimie neuronale.

Pour faire court, l’interprétation que nous donnons à toutes les situations de notre quotidien nous appartient totalement !

Une situation qui va me stresser, ne va pas forcément stresser mon collègue, et inversement…

En résumé, toutes les réactions que vous accordez aux situations de votre quotidien ne sont créées que par vous en finalité. Et la bonne nouvelle, en sachant cela, c’est que vous pouvez y travailler.

Comme je le dis régulièrement : « On ne peut pas changer quelque chose dont on n’a pas conscience. »

Le premier pas vers une baisse de stress et un éloignement d’un burnout est de prendre conscience des points développés précédemment. Puis mettre en place une structure pour travailler sur les racines dont nous avons parlé également.

Un dernier point qui est important à mettre en lumière est la responsabilité personnelle et la victimisation.

Dans notre société, mettre la faute sur l’extérieur est devenu un sport national…

Je ne suis pas heureux à cause des décisions politiques…

Je suis déprimé à cause de ce que je vois dans les médias…

Je suis stressé à cause des bouchons sur la route…

Je suis en colère à cause de mon patron…

J’ai passé une mauvaise journée à cause de la météo…

Bref…

Prenez à nouveau conscience que c’est VOUS SEUL qui générez cette chimie neuronale qui vous rend dans tel ou tel état émotionnel. Alors prenez vos responsabilités et cessez de vous victimiser !

  • N’attendez pas que les autres vous disent comment vivre votre vie

  • Arrêtez de consulter certains médias

  • Partez plus tôt de chez vous le matin et anticipez certains retards possibles

  • Apprenez à communiquer, à avoir de l’impact et de l’influence positive

  • Regardez les situations de votre vie différemment

Non seulement vous diminuerez votre stress, mais vous serez aussi bien plus heureux et épanoui. Ce qui va influencer directement votre productivité et vos performances personnelles.

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